Les 22 novembre dernier avait lieu à l’Atelier de Paris (CDNC) la première représentation de la pièce chorégraphique Labourer de Madeleine Fournier avec la collaboration musicale de Clément Vercelletto. Interprète de plusieurs chorégraphes et artistes visuels (dont Odile Duboc, Emmanuelle Huynh, Fanny de Chaillé, Loïc Touzé pour n’en citer que quelques-uns…) Madeleine Fournier signe avec Labourer sa première pièce seule et en solo. Continuer la lecture de LABOURER
Archives pour la catégorie Actualité Danse
MONSTRES / ON NE DANSE PAS POUR RIEN
Monstres est la dernière création du chorégraphe et danseur congolais DeLavallet Bidiefono. Depuis 2005 et après avoir fait ses armes au centre culturel français de Brazzaville, ses spectacles aux danses musclées, vivantes et envoûtantes enchantent les scènes contemporaines à travers la France et le monde. Il collabore avec David Lescot, David Bobée ou encore Dieudonné Niangouna. En 2015, il crée le premier lieu indépendant dédié à la danse du Congo.
La Villette l’accueille pour deux jours et présente ce nouvel opus qui a déjà fait ses preuve à Nantes ou à Saint-Nazaire, un spectacle aux multiples facettes avec des artistes aux cultures différentes : danseurs, musiciens, chanteur, comédienne puisent dans leur art avec l’idée de construire quelque chose, un lieu de tous les possibles. Et cette construction se fait peut-être sous nos yeux comme un « monstre artistique » emprunt de poésie, de liberté, de sonorités rock qui ne demande qu’à vivre et à se nourrir d’espoir…
Crédit Photo : Christophe Péan
Mais si les monstres selon Bidiefono peuvent être les artistes, monstres positifs qui tentent d’avancer, de créer, de recréer du lien, il y a aussi les monstres négatifs, les dirigeants de certains pays, dictateurs adeptes de la déconstruction plutôt et de l’anti-culture. Le chorégraphe et ses artistes dépeignent ainsi la volonté de rester debout, de chercher et de trouver des lieux de création quand les pouvoirs défaillent, de se substituer à eux si nécessaire, de les combattre pour que la culture survive coûte que coûte. Il est donc certain qu’avec Monstres à La Villette qu’on nous promet joyeux, festif et punk, les artistes ne danseront pas pour rien…
Monstres / On ne danse pas pour rien
Chorégraphie : Bidiefono DeLaVallet
Compagnie Baninga
Avec : DeLaVallet Bidiefono, Destin Bidiefono, Fiston Bidiefono, Rebecca Chaillon, Ella Ganga, Marie-Bède Koubemba, Cognès Mayoukou, Aïper Moundou, Lousinhia Simon / Musiciens : Armel Malonga, Francis Lassus, Raphaël Otchakowski / Dramaturgie : Aurelia Ivan / Collaboratrice artistique : Carine Piazzi / Création lumière : Stéphane ‘Babi’ Aubert / Création son : Jean-Noël François
VendredI 22 et Samedi 23 juin 2018 à 20h30
La Villette
Grande Halle
211 avenue Jean-Jaurès Paris 19ème
Métro : Porte de Pantin (ligne 5 ou 3b)
Réservations : 01 40 03 75 75 / www.lavillette.com
Crédit Photo principale : Nicolas Guyot
RÉVERSIBLE
Les 7 Doigts n’ont pas perdu la main !
Si vous ne connaissez pas encore ce collectif de cirque nouveau venu du Québec et constitué d’artistes du monde entier alors il est temps de le découvrir car chacune de leur création est un événement. Probablement parce qu’ils ont su renouveler le genre, celui des prouesses physiques et des disciplines du cirque acrobatique, en le mêlant à l’intime, à une histoire, à des histoires et à univers singulier pour chaque spectacle. Après nous avoir invité dans leur cuisine, au milieu de la cité, flirté avec la danse contemporaine, la peinture ou encore les années 40, les 7 Doigts (anciennement 7 doigts de la main) reviennent cette fois avec Réversible interroger le temps qui passe, les souvenirs à travers un hommage à leurs aïeux…
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FESTIVAL ÉTRANGE CARGO / DU 20 MARS AU 14 AVRIL 2018
La Ménagerie de Verre accueille pour sa 21ème édition un festival étrange et unique en son genre dans tout le paysage artistique de la capitale, Étrange Cargo ; festival multi-facettes, transdisciplinaire où plusieurs formes d’art se donnent rendez-vous pour des performances hors du commun. Le festival prend à cœur de mettre en lumière les écritures contemporaines, dans leur sens le plus vaste, confrontées à la notion du corps, objet et sujet, vecteur de parole. La plupart des performances ont le mérite d’être des créations issues de laboratoires d’expérimentation et ont permis à certains artistes d’univers différents de se rencontrer, de modeler une œuvre originale et hors des circuits habituels. Continuer la lecture de FESTIVAL ÉTRANGE CARGO / DU 20 MARS AU 14 AVRIL 2018
ANIMA – Hommage à Jean Cocteau
Comment naît une œuvre ? D’où vient l’inspiration ? En créant Anima, une pièce chorégraphique en solo de quarante minutes, Magali Lesueur rend non seulement hommage à Jean Cocteau en évoquant son univers, mais explore aussi les arcanes de la création. Continuer la lecture de ANIMA – Hommage à Jean Cocteau
MOEDER (MÈRE)
La muséo-chorégraphie démente de Peeping Tom
Si vous ne connaissez pas encore la compagnie Peeping Tom, qu’on pourrait ranger dans la catégorie de la danse-théâtre, si tenté qu’il fallait la ranger quelque part, alors vous passez à côté d’une troupe-phénomène et phénoménale ! Créée à l’aube de l’an 2000 par Gabriela Carrizo et Franck Chartier, Peeping Tom est devenue assez vite une référence dans le monde chorégraphique par la singularité de ses danseurs-performeurs et celle de l’univers étrange et instable dans lequel elle aime immerger ses spectateurs. Se réclamant de l’hyperréalisme où la figuration des lieux et des personnages ont une importance majeure, la compagnie aime découper ses créations en triptyques. Ce fut déjà le cas avec Le Jardin, Le Salon et Le Sous Sol ; et Moeder (Mère en néerlandais) ne déroge pas à la règle en suivant Vader (Père) et sera suivi par Kinderen (enfants). Continuer la lecture de MOEDER (MÈRE)
FESTIVAL DES OPÉRAS TRADITIONNELS CHINOIS
L’Opéra Chinois à l’honneur à Malakoff
L’Occident a peut-être les textes théâtraux et la dramaturgie, tandis qu’en Orient on monte toujours les mêmes textes sur la scène mais leur patrimoine artistique se situe dans l’art de l’acteur, dans la façon de dire et non pas dans ce qui est à dire. Autrement dit, les occidentaux répondent à la question «comment écrire le théâtre», , et les orientaux montrent «comment jouer au théâtre», ce qui a particulièrement séduit de grands dramaturges du théâtre européen. Continuer la lecture de FESTIVAL DES OPÉRAS TRADITIONNELS CHINOIS
VIKTOR
Voyage surréaliste en Italie
Viktor est la première des pièces voyageuses de la chorégraphe allemande Pina Bausch créée en 1986 peu de temps après qu ‘elle ait tourné dans un film de Fellini « E la nave ». Et pour s’imprégner de Rome et des saveurs italiennes, la troupe s’installa sur place.
Revoilà donc l’oeuvre présentée au Théâtre du Châtelet mais sous la houlette du Théâtre de la Ville qui entre d’ailleurs en restauration au mois d’octobre pour deux ans avant que le Châtelet ne lui succède l’année prochaine. Sa programmation sera donc présentée hors les murs dans différents théâtres et espaces. Continuer la lecture de VIKTOR
SUITE
Deux silhouettes face à face. La lumière épouse les contours de leur corps comme une aube qui se lève doucement. On comprend qu’il s’agit d’une femme et d’un homme. Torse nus, pantalon noirs, jumeaux et pourtant dissemblables. C’est une naissance, une cellule qui se dédouble, qui dé-fusionne au rythme d’une pulsation intérieure, organique, qui traverse les corps. Continuer la lecture de SUITE
MEGURI
Transcendant…
Sankai Juku, compagnie de danse japonaise, pourrait être à l’Asie ce que le Tanztheater de Pina Bausch est à l’Europe, une compagnie au style unique et inimitable. Une compagnie qui vient de fêter ses 40 ans toujours avec son chorégraphe, danseur et concepteur emblématique Ushio Amagatsu. Continuer la lecture de MEGURI